Une start-up toulousaine transforme les SMS en roman des temps modernes
- publié il y a : 9 ans
- Auteur : Beatrice Colin
- vues : 374

INSOLITE Créée
il y a un an par cinq jeunes Toulousains, la petite entreprise édite en
livres les échanges de SMS et se développe à l'étranger%u2026
Aujourd'hui les échanges épistolaires entre amoureux transis ne sont
plus au courrier du matin. Le SMS a largement supplanté la lettre
parfumée. Un changement dans l'air du temps que des jeunes Toulousains
ont su flairer il y a un an en créant leur start-up : MonLivreSms.
Pour ceux qui veulent garder une trace de leurs échanges, ils
impriment sous forme de livre leurs courts textes de quelques
caractères, à partir de 9,95 euros les 1.000 SMS.
Développement en Italie et Angleterre
« Souvent ce sont des gens qui veulent conserver une trace de leurs
messages, parfois enflammés, qui s'offrent ce livre à l'occasion d'un
mariage, de Noël. Cela reste un souvenir, comme on a pu le voir avec les
albums photos », explique Patrice Rumeau, l'un des cinq créateurs du
concept qui va se développer dans les prochains jours en Italie et en
Angleterre.
Depuis leur lancement il y a un an, ils ont imprimé 1.500 livres.
Avec des records comme celui de 70.000 SMS échangés. « Aujourd'hui, les
textos font partie de notre quotidien, les personnes sont attachées à
ces souvenirs. Et puis un téléphone ça se casse, ça se perd », poursuit
le jeune homme. Un moyen donc pour conserver aussi ses photos et ses émoticônes du moment.
Les souvenirs 2.0
Après avoir échangé 3.000 SMS avec son conjoint, en voyage à l'autre
bout de la Terre, Véronique a décidé d'éditer leurs échanges pour ses
enfants. Au milieu de ces textos, ils ont pu voir la demande de mariage
de leur père à leur mère.
« Il m'a fait sa demande à des milliers de kilomètres, on a décidé de
se marier à Los Angeles et je savais que mes enfants n'assisteraient
pas à la cérémonie. Ce livre, ils ont trouvé ça génial », raconte cette
quadragénaire résidant à Barcarès, dans les Pyrénées-Orientales.
Cet ouvrage 2.0, elle l'a fait lire à ses parents et beaux-parents,
et « ce bel objet » trône dans leur salon. « C'est aussi un moyen de
montrer qu'on était aussi branchés quand nos petits enfants le liront »,
poursuit Véronique. Et contrairement aux idées, ceux qui commandent ce
livre à compte d'auteurs ont plus souvent la quarantaine que 25 ans.
Comme quoi
Source : 20minutes