Jam, un assistant par SMS

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Jam, un assistant par SMS
Une start-up a décidé d'aider les étudiants dans leur quotidien. Sur tous les plans : recherche de bars, concerts, logement, démarches administratives et même job ou drague. Mais cette fois, pas d'application, juste des textos.
Ravi de faire ta connaissance. Je suis Jam ! Tu peux me demander ce que tu veux.» Voilà ce que l'on reçoit par SMS lorsque l'on envoie son prénom au numéro de portable indiqué sur la page HelloJam.fr.
Où trouver des bons sushis ? Pourquoi rigole-t-on ? Y a-t-il une mission quelconque ce week-end pour travailler quelques heures ? Comment remplir une demande d'APL ? Est-ce possible de louer un appartement à 450 euros dans ce quartier ? Comment se rendre à Lyon ? Jam, c'est le conseiller à qui l'on peut demander n'importe quoi. Par SMS. Et à chaque question, il trouve réponse (parfois un peu pompée de Wikipédia, il faut le dire). «J'ai pas mal étudié à l'étranger, raconte Marjolaine Grondin, créatrice du concept. Je n'ai jamais eu accès à un seul et unique moyen de trouver toutes les infos dont j'avais besoin.»
Une difficulté universelle à laquelle la jeune femme n'a jamais trouvé de solution satisfaisante. «J'ai voulu régler ce problème», lance l'entrepreneure, dans un élan volubile surprenant. L'idée de départ est de créer une application qui met en relation les étudiants, les associations et l'administration d'une école entre eux pour qu'ils s'échangent des bons plans. «Les étudiants revenaient surtout pour ce que l'on proposait, nous, se souvient Marjolaine Grondin. Mais ils partageaient moins que ce que l'on imaginait. Alors, on s'est concentré sur le fait d'aider les utilisateurs en apportant les solutions.»
Pour trouver la bonne direction à suivre, l'étudiante et son associé invitent, en mars dernier, quelques compères à leur dire comment ils peuvent être aidés, pour «identifier l'ensemble des problèmes et des envies». Le développement d'une application n'est alors plus une finalité. L'équipe se débarrasse de l'interface et se lance par SMS. Entre-temps, une start-up et un back-office sont créés. Aujourd'hui, ils sont une dizaine à répondre aux requêtes, en plus de «la machine» : «Jam, c'est 70% humain et 30% automatisé. La machine prépare une réponse et on affine, on complète.»
Le recrutement comme plus-value
Dans la base de données, plusieurs dizaines de sites sont recensées. Concernant les demandes de bars ou les restaurants par exemple, une réponse automatisée peut être suffisante. L'idée étant toujours d'apporter une plus-value, de renvoyer vers des sites que l'internaute ne pense pas forcément à fréquenter. La réelle valeur ajoutée de la plate-forme réside aussi dans le package qu'elle propose : «On est rapide (c'est vrai, ndlr). On déniche des sites. Et on accompagne ceux qui nous contactent, précise la fondatrice de Jam. L'étudiant qui cherche un appartement à Lyon recevra aussi des conseils pour la CAF, des adresses de bars alentour et des promos chez nos partenaires.» Une sorte de Siri, l'application mobile d'assistance vocale d'Apple, évolué mais qui revient aux bases de la communication. Cela dit, il est déjà possible de communiquer avec Jam via Facebook Messenger, bientôt avec WhatsApp ou Twitter

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